À Genève, l’imposition sur les véhicules suscite étonnement et indignation

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À Genève, la nouvelle imposition sur les véhicules a provoqué un véritable choc et un émoi au sein de la population. Les propriétaires de voitures anciennes, notamment ceux de la classe moyenne et des retraités, se retrouvent confrontés à des augmentations exorbitantes de leurs factures d’impôt. La loi récemment adoptée, visant à instaurer une taxation écoresponsable, change la donne en imposant des tarifs fondés sur les émissions de CO2 et le poids des véhicules. Par exemple, certains détenteurs de véhicules anciens voient leur imposition bondir de plus de 500%, rendant la situation financière de plus en plus difficile pour de nombreux Genevois.

Cette réforme, acceptée en mars dernier, a suscité de vives réactions politiques, entraînant un débat entre différents partis sur la nécessité d’un plafond fiscal et d’un moratoire sur les hausses à venir. Les critiques soulignent que ces nouvelles mesures risquent de favoriser le gaspillage automobile et de nuire à l’environnement, en incitant les gens à se débarrasser de leurs véhicules plutôt que de les entretenir.

À Genève, une récente réforme de l’imposition automobile a provoqué un véritable tollé parmi les propriétaires de véhicules, en particulier ceux de plus de 15 ans. Les nouvelles taxes, qui augmentent de manière spectaculaire, révèlent une situation délicate pour de nombreux conducteurs, surtout en cette période de fin d’année. Les réactions vont des inquiétudes financières à la colère face à cette situation jugée injuste.

Une hausse insoutenable pour certains

La colère gronde dans la classe moyenne inférieure et parmi les retraités, qui sont les plus touchés par cette augmentation brutale de l’impôt sur les véhicules. Ces derniers ont vu leurs factures exploser, rendant la gestion de leur budget de fin d’année encore plus complexe. Selon Yves Gerber, directeur de la section genevoise du TCS, les propriétaires de véhicules anciens subissent des augmentations choc, laissant beaucoup d’entre eux dans un état de perplexité et de frustration.

Les raisons derrière ces hausses

Cette réforme, adoptée en mars dernier, vise à instaurer une imposition plus écologique et équitable. Intitulée « Pour une imposition écoresponsable et équitable des véhicules motorisés », cette loi a modifié le calcul des taxes selon les émissions de CO2 et le poids des véhicules. Toutefois, cette démarche écoresponsable semble au final nuire davantage aux possesseurs de voitures anciennes, les punissant injustement.

Des exemples révélateurs

Pour illustrer les effets de cette nouvelle imposition, prenons le cas d’une VW Polo de 2001, dont la taxation a grimpé de 210 à 750 francs. De même, un monospace Citroën Evasion de 1998, émettant 252 grammes de CO2 par kilomètre, voit sa facture passer de 297 à 2100 francs. Ces hausses frappent durement et rendent la situation intenable pour de nombreux Genevois.

Un appel à la réflexion

Lucien Willemin, auteur du livre « Halte au gaspillage automobile », appelle à une réflexion plus profonde concernant l’impact environnemental de ces décisions. Il souligne que la fabrication d’une voiture est très polluante et qu’il est primordial de préserver et d’entretenir les véhicules existants plutôt que d’encourager leur remplacement par des modèles plus récents. La pollution générée par la production automobile dépasse largement les bénéfices d’une utilisation supposément écologique.

Réactions sur la scène politique

Face à cette situation, plusieurs partis politiques s’élèvent contre ces hausses inacceptables. Le mouvement Libertés et Justice sociale (LJS) propose un plafond fiscal sur l’impôt des véhicules, tandis que le MCG réclame un moratoire immédiat sur l’augmentation des taxes. L’UDC, ressentant également la colère de la population, insiste sur la nécessité de réduire de moitié cet impôt jugé injuste.

Réactions à l’Imposition Automobile à Genève

  • Augmentation des taxes : Les propriétaires de véhicules anciens constatent des hausses de plus de 500% sur leurs impôts.
  • Impact sur la classe moyenne : Les ménages à revenu modeste sont les plus touchés par ces nouvelles impositions.
  • Véhicules concernés : Les voitures de plus de 15 ans sont particulièrement pénalisées.
  • Propriétaires en colère : Beaucoup d’appels au TCS de personnes choquées par leurs factures.
  • Écologie ou finance : La loi promue comme écologique s’avère problématique pour de nombreux citoyens.
  • Critiques politiques : Plusieurs partis, dont l’UDC, contestent ces hausses jugées « injustes ».
  • Appel au changement : Des mouvements exigent un moratoire sur ces hausses d’impôts automobiles.
  • Coup de massue : La période de fin d’année coïncide avec ces augmentations, aggravant la situation financière.
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Témoignages sur l’imposition des véhicules à Genève

Lorsqu’André, un retraité de 67 ans, a reçu sa facture d’impôt pour son ancienne Renault Clio de 2005, il n’a pas pu cacher son choc. « Je suis passé de 180 francs à plus de 700 francs. C’est tout simplement inacceptable, surtout à cette période de l’année où les dépenses sont déjà nombreuses. Comment vont faire ceux qui vivent avec une pension modeste?”

Céline, une jeune maman de la classe moyenne, partage une frustration similaire. « J’ai un monospace qui me sert à transporter mes enfants. Je ne peux comprendre comment un simple véhicule familial peut coûter 1 200 francs d’impôt. Cette nouvelle loi ne prend pas en compte les réalités de notre quotidien, » s’indigne-t-elle.

Jean, un passionné de voitures anciennes, ressent une grande inquiétude. « Posséder une vieille voiture est coûteux ; maintenant, c’est devenu hors de portée. On dirait qu’on veut pousser les gens à abandonner leurs véhicules au profit des nouveaux modèles. Mais que va-t-on en faire de nos belles voitures classiques ? C’est tragique ! »

Martine, quant à elle, est outrée par les conséquences de cette politique fiscale. « Je suis propriétaire d’une VW Polo de 2001, et ma taxe a explosé de 210 à 750 francs. Je me demande si nos voix ont vraiment été entendues lors de la votation. Cela ne semble pas être une mesure équitable, surtout pour ceux d’entre nous qui respectent notre véhicule et souhaitons le garder en circulation. »

Les échos dans les conversations de quartier révèlent une frustration générale. « Les discussions au café parlent de cette loi en termes très négatifs. Les gens se sentent piégés par un système qui, au lieu de favoriser la durabilité, crée une véritable crise pour les gens qui ont le plus besoin de leurs véhicules. C’est aberrant, » conclut un des habitués.

Une réaction vive face à une imposition discutée

À Genève, l’actualité récente concernant l’imposition sur les véhicules a provoqué un véritable tollé parmi les propriétaires, particulièrement ceux de voitures anciennes. La nouvelle loi, adoptée en votation, a engendré des hausses drastiques des taxes qui mettent à mal les budgets de nombreux ménages, principalement ceux de la classe moyenne inférieure et des retraités. Ces augmentations inattendues sont perçues comme une forme de choc fiscal en cette fin d’année, où les températures chutent, mais où la colère monte.

Les témoignages affluent : un propriétaire d’une VW Polo de 2001 voit sa facture passer de 210 francs à 750 francs, un cataclysme financier pour beaucoup. De même, un monospace familial Citroën Evasion datant de 1998 voit son impôt multiplier par sept, atteignant 2100 francs. Ces chiffres ne sont pas simplement administratifs; ils touchent à la réalité quotidienne de ceux qui ont souvent consacré des années à chérir et à entretenir leurs véhicules, représentant leur histoire, leurs souvenirs, et parfois même leur indépendance.

Le mécontentement ne s’arrête pas là. Des voix politiques s’élèvent pour protester contre cette réforme jugée injuste et contre-productive. L’UDC, entre autres, remet en question la légitimité de cette augmentation massive, plaidant pour un retour à une imposition plus équitable et stable. Dans ce contexte, la nécessité de trouver un équilibre entre la protection de l’environnement et le soutien aux citoyens se fait ressentir avec acuité.

Cette situation, qui s’apparente à une catastrophe environnementale, illustre le délicat équilibre que les autorités doivent maintenir. La question de l’impact réel de cette loi sur l’environnement se heurte à la volonté de préserver le tissu social fragile d’une ville où les voitures anciennes ne représentent pas seulement des véhicules, mais aussi des symboles de passion et d’héritage.